Qu’est-ce qu’un certificat canadien d’actions étrangères (CCAÉ)?

Couverture de risque de change nominale

Chaque CCAÉ est équivalent, sur le plan économique, à la possession d’un certain nombre d’actions d’une entreprise mondiale. Le nombre de ces actions représentées par le CCAÉ est appelé le « ratio du CCAÉ ».

Ce ratio est automatiquement corrigé tous les jours en fonction de la couverture nominale du risque de change. Si le dollar canadien s’apprécie par rapport au dollar américain (ou une autre devise), le ratio corrigé de chaque CCAÉ représente un plus grand nombre d’actions sous-jacentes. En revanche, si le dollar canadien se déprécie par rapport au dollar américain, le ratio corrigé de chaque CCAÉ représente un plus petit nombre d’actions sous-jacentes.

Un coût de placement réduit

Le prix de départ d’un CCAÉ est d’environ 20 $. En comparaison, les actions de nombreuses grandes entreprises mondiales se négocient à des cours bien plus élevés. Par exemple, au 30 juin 2021, l’action AMZN valait 3 440 $ US sur le NASDAQ. En d’autres termes, les CCAÉ rendent les placements dans ces entreprises plus accessibles pour l’investisseur individuel moyen, car il est en mesure d’acheter un petit pourcentage de l’action plutôt que l’action complète.

Dividendes

Les dividendes versés pour les actions de référence sous-jacentes des CCAÉ sont convertis en dollars canadiens, au taux de change alors en vigueur, pour les investisseurs en CCAÉ.

Droits de vote

Les investisseurs en CCAÉ peuvent exercer les droits de vote associés aux actions sous-jacentes. Le nombre d’actions représentées dépend du nombre de CCAÉ détenus et du nombre d’actions représentées par chaque CCAÉ (ratio du CCAÉ).

Liquidité

De nombreux investisseurs savent que la liquidité d’une action est exclusivement déterminée par son volume d’opérations moyen au quotidien. Ce n’est pas le cas avec les CCAÉ. Comme pour les fonds négociés en bourse (FNB), le volume d’opérations du titre sous-jacent est un indicateur important de la liquidité du CCAÉ.

En règle générale, plus le volume d’opérations du titre sous-jacent est élevé, plus le degré de liquidité du CCAÉ correspondant l’est aussi. La liquidité peut être mesurée grâce à l’écart entre le prix d’achat et le prix de vente des CCAÉ sur le marché, appelé « écart acheteur-vendeur ». Si cet écart est réduit pour le CCAÉ, cela signifie généralement que le titre sous-jacent a aussi un écart acheteur-vendeur étroit et donc qu’il est plus liquide. Il peut arriver que le CCAÉ présente de faibles volumes d’opérations quotidiens, tout en étant liquide, avec un écart acheteur-vendeur réduit. Les CCAÉ représenteront des actions mondiales très liquides qui se négocient sur les principales bourses partout dans le monde.

Les pratiques exemplaires à l’achat et à la vente des CCAÉ sont similaires à celles des FNB - notamment le fait que les investisseurs peuvent envisager de passer un ordre à cours limité, qui précise le prix auquel ils achèteront ou vendront, contrairement à un ordre au mieux, avec lequel on tentera de réaliser l’opération le plus rapidement possible au prix actuel.