Premièrement, il y a le potentiel de croissance à long terme. Au fil du temps, de nombreuses sociétés se développent et prennent de la valeur, ce qui se traduit par une hausse du cours de leurs actions et la possibilité pour les investisseurs d’en tirer profit. L’histoire montre que le taux de croissance d’un placement en actions constitue l’une des meilleures possibilités d’égaler ou de dépasser l’inflation au fil du temps. Dans la leçon 1, nous avons indiqué qu’il est important de surpasser l’inflation pour conserver et accroître votre valeur nette. Sur une période longue, les actions affichent un meilleur rendement que presque tous les autres types de placements, ce qui explique en partie pourquoi de nombreux investisseurs en incluent dans la composition de leur portefeuille.
Deuxièmement, il y a le potentiel de revenu des actions qui versent des dividendes. Les dividendes représentent la partie du bénéfice d’une société qui est versée aux actionnaires. Certaines sociétés versent des dividendes réguliers, ce qui procure un flux de revenus récurrents. Pour ceux qui souhaitent vivre du rendement de leur portefeuille de placements, c’est un avantage important.
Troisièmement, il y a la possibilité de diversification, car le choix d’actions est vaste. La diversification contribue à réduire le risque de perte que l’on prend en investissant dans une seule société. En outre, les actions s’achètent et se vendent très facilement, et elles ne nécessitent pas d’entretien, contrairement à un placement dans l’immobilier, par exemple. Et de manière générale, il existe une information abondante sur le rendement passé et actuel des actions et la situation financière des sociétés au fil du temps.
Quatrièmement, les actions offrent la possibilité de réaliser des gains en capital, c’est-à-dire les profits tirés de l’accroissement de la valeur d’un actif. Au Canada, les gains en capital bénéficient d’un traitement fiscal plus avantageux que les revenus tirés d’intérêts, comme dans le cas des obligations. Ils sont souvent imposés à un taux inférieur à celui des revenus en intérêts, mais ce n’est pas tout : en règle générale, l’impôt sur les gains en capital ne doit être acquitté qu’après réalisation, c’est-à-dire en cas de vente du placement. Les pertes en capital peuvent aussi servir à compenser des gains en capital, et ainsi réduire l’impôt à payer.