Imaginez deux négociateurs, Alain Aléatoire et Danielle Délibérée.
Alain aime le marché boursier et toutes les occasions qu’il offre. Il a récemment investi dans des entreprises technologiques parce qu’il aimait leurs produits, dans des fiducies de placement immobilier parce qu’il avait l’impression que l’immobilier était sur le point de se rétablir, et dans des petites sociétés minières parce que son cousin pensait qu’il y avait là beaucoup de potentiel.
Danielle s’intéresse tout autant aux marchés financiers, mais son objectif est beaucoup plus clair : elle aime les sociétés dont les ventes et les bénéfices ont augmenté d’un certain montant au cours des 12 derniers trimestres, dont la moyenne mobile à court terme dépasse la moyenne mobile à long terme, et qui connaissent une augmentation importante du volume.
Ce n’est là qu’un exemple de système de négociation. Les investisseurs peuvent utiliser d’innombrables autres systèmes selon leurs objectifs de placement et leur tolérance au risque.
Pour gérer les entrées et les sorties dans un système de négociation, il est beaucoup plus facile d’être comme Danielle que comme Alain.
Lorsque vous avez un objectif clair pour vos opérations, vous comprenez mieux ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Vous avez une meilleure idée de l’ampleur de la hausse possible d’une action si elle surpasse les prévisions des bénéfices, ou de la baisse si elle ne les atteint pas. Surtout, vous devenez plus habile à dire non, car vous reconnaissez les occasions qui vous conviennent et celles qui ne vous conviennent pas.
Essayez de choisir un nombre limité de systèmes – un ou deux – et d’apprendre de votre expérience. La définition d’un système comprend ce qui suit :
- Univers d’actions, comme l’indice Russell 3000 et la Bourse de Toronto.
- Critères d’inclusion et d’exclusion, comme le filtre de Danielle pour les actions à forte croissance.
- Règles d’entrée et de sortie, comme les objectifs, les ordres stop et les paliers.